Depuis 2011, les mesures prises par les gouvernements successifs ont entraîné une diminution de l’activité et de l’emploi dans les services à domicile. Du moins une diminution de l’activité déclarée, car différentes sources affirment que le travail non déclaré a augmenté en proportion.

Dans un court article du journal Les Echos, Jean-Francis Pécresse pointe les incohérences qui conduisent à cette situation. Dans la nouvelle loi de financement de la sécurité sociale, les ménages devront calculer la nouvelle réduction de charge de 0,75 € en fonction de la répartition de l’activité que réalisera leur employé(e), garde d’enfant ou ménage. Une nouvelle contrainte administrative alors qu’elles sont déjà si nombreuses.

Mais l’intérêt de l’article n’est pas seulement là. L’auteur rappelle que la diminution des déductions d’impôts fait que les salaires payés pour les services à domicile sont pour une large part imposés jusqu’à 50%. Imaginons que les entreprises soient comme les ménages imposées à 50% sur les rémunérations et charges versées pour leurs salariés … ! Combien de chômeurs supplémentaires aurions-nous en France ? 5 millions ? 10 Millions ?

C’est ce que subissent les ménages qui ont besoin de services à domicile. Cette situation est la démonstration a contrario que le potentiel de création d’emploi dans les services à la personne est considérable, pour peu que l’on confère aux ménages un statut d’employeur équivalent à celui des entreprises.

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